EN ABRIL Y POR ABRIL
El mes de abril español es lo más republicano posible y, en y por este mes, quiero recordar a Milagros Riera Tejón, una ilustre mujer atea y republicana, escritora y creadora de una revista virtual “Ateísmo y República”, de la que fui asiduo colaborador, todavía latente en nuestra geografía, sobre todo entre las personas mayores. Una mujer y madre que sufrió el campo de concentración de Argéles, sur de Francia, donde, posteriormente, vivió y murió; quien, con su muerte, dio más vida al Ateísmo y al sueño por la República.
Entre las tareas habituales de Mujer y madre, no tuvo tiempo para el descanso, siendo ella primera en el Ateísmo y la República. Primera en las manifestaciones en la Plaza san Jaume de Barcelona, exigiendo al Estado español Dignidad Justicia y Reparación por los represaliados, asesinados y perseguidos por el franco fascismo católico.
En un tiempo de su ocio y mío, 7, 8, y 9 de diciembre de 2007, convivimos los dos en Toledo, ciudad medieval árabe, judía y cristiana, asistiendo al Primer (y único) Concilio Ateo, organizado por la FIDA, Federación Internacional de Ateos, celebrado en la antigua iglesia de san Vicente, de estilo mudéjar, convertida en “Círculo de Arte de Toledo” , donde en familia, con más de cien asistentes, aspiramos a convertir las iglesias, catedrales y sinagogas de Toledo y toda la geografía española en Cátedras de Ateísmo y República.
Su recuerdo me hace y nos hace recuperar ese acervo suyo de luchadora por la Dignidad, Racionalidad y Amor por la Naturaleza y todos sus seres animados y por las especies, en República y Ateísmo, en el sentido de identidad de los pueblos.
-Daniel de Culla
EN AVRIL ET EN AVRIL
Le mois d'avril espagnol est aussi républicain que possible et, dans et pour ce mois-ci, je veux me souvenir de Milagros Riera Tejón, illustre athée et républicaine, écrivain et créateur d'un magazine virtuel "Athéisme et République", dont j'étais un collaborateur régulier, encore latent dans notre géographie, notamment chez les personnes âgées. Une femme et une mère qui ont souffert dans le camp de concentration d'Argéles, dans le sud de la France, où, plus tard, elle a vécu et est morte; qui, avec sa mort, a donné plus de vie à l'athéisme et au rêve de la République.
Parmi les tâches habituelles de la femme et de la mère, elle n'a pas eu le temps de se reposer, elle étant la première dans l'athéisme et la République. D'abord dans les manifestations de la Plaza San Jaume à Barcelone, demandant à l'État espagnol justice et réparation pour ces représailles, assassinées et persécutées par le franc fascisme catholique.
Pendant son temps libre et le mien, les 7, 8 et 9 décembre 2007, nous avons tous deux vécu ensemble à Tolède, ville médiévale arabe, juive et chrétienne, participant au premier (et unique) Conseil athée, organisé par le FIDA, la Fédération internationale de Athées, tenu dans l'ancienne église de San Vicente, de style mudéjar, converti en "Cercle de l'Art de Tolède", où, en famille, avec plus d'une centaine de participants, nous aspirons à convertir les églises, cathédrales et synagogues de Tolède et toute la géographie espagnole dans les chaires d'athéisme et de la République.
Sa mémoire me fait et nous fait retrouver son héritage en tant que combattante de la Dignité, de la Rationalité et de l'Amour pour la Nature et tous ses êtres animés et pour les espèces, dans la République et l'athéisme, au sens de l'identité des peuples.